Son nom ne vous dit peut-être encore rien, mais Teron Beal est loin d'être un nouveau venu sur la scène pop/R&B. Ce Texan a déjà mis ses talents de songwriter au service d'artistes comme Mya, Deborah Cox, Kelly Rowland, Jamie Cullum ou encore Michael Jackson pour lequel il écrit "Heaven Can Wait", extraite de Invincible. Un déclic qui lui donne la motivation de se lancer dans l'écriture d'un album personnel, enregistré et produit en Suède, son second pays de résidence. Liquor Store, mélange efficace de soul, pop, rock et ondes funky, sort le 24 Janvier prochain, chez tous les disquaires. Soulrnb.com est parti à la rencontre de cet artiste hors catégorie, passionné, spontané et empli d'une joie de vivre très communicative. En mots et en chanson, l'artiste, tranquillement installé dans sa chambre du Mama Shelter (où il donnait un concert le soir-même) est revenu sur les moments clés de sa vie d'artiste, mais aussi sur les rencontres agrémentant son parcours, de Brandy à Michael Jackson.
Salut Teron ! Peux tu te présenter aux français et nous raconter ton parcours en quelques mots ? Hello ! Et bien, je suis Teron Beal, chanteur/songwriter. J'ai eu la chance de collaborer avec beaucoup d'artistes que j'admire comme Brandy, Nas, Jay-Z, Jennifer Lopez, Kelly Rowland, Mya... J'ai eu la chance immense de travailler avec Michael Jackson. Aujourd'hui, je poursuis ma propre carrière solo, et je suis vraiment excité par cette aventure.
Ton album Liquor Store, sort le 24 Janvier. Que nous réserve-t-il ? J'ai entendu dire qu'il n'y aurait pas d'autotune... Quel changement (rires) ! (Rires) Comme je te le disais à l'instant, j'ai pu travailler avec des artistes très talentueux et j'ai beaucoup appris d'eux. J'ai une anecdote à ce propos. J'ai travaillé avec Timbaland, une fois. C'est un incroyable producteur, il a une certaine façon de travailler, d'exploiter la musique, le son, imbriquer les différents éléments d'une mélodie, de les mixer. Lorsque j'étais avec lui en studio, il était vraiment cool et très généreux, il n'était pas "Hey ! On va faire les choses à ma façon !", mais plutôt "Oh, c'est intéressant ce que je t'entends là. Bonne idée d'avoir ajouté cet élément ici, ce rythme là. Mais que se passerait-il si on déplace ces deux éléments à cet endroit, et que l'on ajoute cet instrument ?" Et là, à l'écoute du résultat : "Ooh, c'est exactement ce que je voulais !" (rires) Il est très professionnel. J'ai appris plein de petits tours comme ça, et tout cet apprentissage m'a beaucoup servi dans l'élaboration de mon premier album. Je ne voulais pas incorporer d'auto-tune, ou de sonorités de ce type, je préférais faire quelque chose qui soit plus le reflet de la musique que j'aime écouter, qui soit proche de l'univers d'artistes que j'apprécie.