Auteur d'un unique album acclamé par la critique, Glenn Lewis s'est rapidement imposé comme l'un des espoirs les plus prometteurs de la nouvelle scène Soul internationale. Porté par le succès de World Outside My Window, sorti en 2002, l'artiste met au point un second album, Back For More, qui ne voit, hélas, jamais le jour. Aujourd'hui, le chanteur canadien prépare son retour. Soulrnb.com est parti à la rencontre de l'artiste, en visite à Paris en décembre dernier. L'occasion pour Glenn Lewis de revenir sur son parcours : de son arrivée à Philadelphie à sa rencontre avec Stevie Wonder, en passant par l'aventure chaotique du second album. Entre passion, désenchantement, générosité et humilité...
Salut Glenn ! C'est un réel plaisir de te rencontrer. Est-ce ton premier séjour à Paris ? Hey Soulrnb, merci ! Et bien non, ce n'est pas la première fois que je viens chez vous. Je suis déjà venu en France, en 2002 ou 2003, pour assurer la promotion de mon premier album, World Outside My Window. J'avais fait un showcase à Paris. Par contre, tu m'excuseras mais impossible de me rappeler le nom de la salle... Pourtant, j'essaie et j'essaie (rires) ! Quoiqu'il en soit, j'avais beaucoup aimé. Paris est une très belle ville, les gens ont été accueillants et très réceptifs pendant mon show, j'y avais pris beaucoup de plaisir.
J'ai lu que tu avais été animateur adolescent. A quel moment tu as voulu être chanteur ? Quel a été le déclic ? J'adore l'animation oui, et j'avais vraiment envie de continuer dans cette voix. Puis j'ai commencé à m'intéresser à la musique, et au fil de mes découvertes, je me suis rendu compte que c'était vraiment ce que je voulais faire. J'adore la musique et le fait de pouvoir t'exprimer à l'aide d'une chanson. En plus, je suis issu d'une famille de musiciens. Mon père est chanteur/songwriter et joue de plusieurs instruments, ma mère est chanteuse/songwriter, je ne pouvais pas passer à côté. J'ai vraiment eu le coup de foudre quand j'avais 16 ans et je ne me suis jamais revenu en arrière.